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La boucherie littéraire.

8 mars 2017

Jour 4 (tu la sens, la crise qui dure 3 heures?) // La temporalité de ma folie

Jour 4

Bordel de merde, la crise la plus violente de ma vie, et comme par hasard, il faut que ça tombe en plein putain de partiel, j’suis complètement a l’ouest, le ciel m’est littéralement tombé sur la t^pete, j’ai qu’une envie, fuir, comme toujours tu me diras, c’est drole, j’arrive a 28 putains de berges, et je reste encore une fois incapable de faire face au réel, et encore moins a l’imaginaire. C’est comme si dans ma tête, c’était tellement le bordel que des monstres légendaires, tellement puissants et malsains qu’on ne peut prononcer leur nom qi y règnent. Parfois ils me mangent bordel, aujourd’hui, ils ont fait qu’une bouchée de moi, j’ai bien tenté de lutter et de les combattre, mais a ce point la, je crois que je suis juste bien trop affaibli pour faire face. J’ai pourtant bien commencé la journée, convaincu que l’histoire nous donnerait raison, à nous, les déviants, les gentils, les proies, qui sommes au bout de la chaine alimentaire, les misérables brins d’herbes

Nous qui sommes quotidiennement foulés au pied,

 

 

J’ai mal partout, mpon corps est bien trop contracté pour que je puisse le détendere, je sens chaque muscle tétanisé a l’intérieur de mon corps, dans mon dos, dans mes bras, dans mes doigts, j’ai mal putain, tellement mal !

Et ce n’est qu’une manifestation somatique d’un truc qui me dépasse de tellement loin, je le regarde tétanisé comme un putain de lapin qui fixe les pharres d’une voiture en pleine nuit.

Je crois qu’a un meoment donné, faut se rendre a l’évidence, j’ai été trop gourmand, j’ai vraiment sincèrement cru que je pourrais faire quelque chose de ma peau ? devenir quelqu’un, de respecté et de respectable ?

 

Haha cette bonne vlague !

C’est tellement n’importe quoi, j’ai aucun sens, ma putain de vie n’a vraiment aucun sens, j’crois que mmême dans le pire j’suis pas capable, tiens, j’entends la formatrice parler de non performance ! je me sens complètement visé, complètement visé, manque plus qu’a tirer. Merde, je sens que ce cours va être une vraie torture.

 

Je fais une pause, j’ai trop mal aux bras, et au dos.

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8 mars 2017

jour 1 // La temporalité de ma folie

Jour 1 : 14h21

Je sais pas quoi raconter, il y a tellement de choses à écrire, que je ne sais plus par quel bout commencer,

Est-ce que je vais commencer par raconter du quotidien, où est-ce que je vais commencer par parler du symbolique ?

J’y réfléchis.

Je crois que je vais commencer par le symbolique, parce que c’est ce qui importe, je crois, ou plutôt parce que, quelque part, il faut que je me présente.

C’est un usage, et je crois que je l’accepte.

Donc voilà, je vais parler de moi, ma pomme, ma petite personne, mon petit nombril. C’est amusant, je pensais, au cours d’une de mes aventures nocturnes comment l’univers pouvait il tourner autour d’autant de nombrils simultanément ? Comme si l’univers, multiple et relatif était tellement immense, que chaque détail de son existence en était son point central. à cet instant précis, des gens sont en train de se marrer, de pleurer, d’aimer, de danser, de se droguer et tout ça dans un bordel tellement immense et joyeux que nul être doté d’une conscience ne saurait ou donner de la tête.

 

Ainsi donc, maintenant et pour une heure et demi, je vais faire tourner l’univers autour de mon bidon.

 

J’suis pas binaire, j’me définis peu. Je laisse aux autres le soin de le faire, je le fais pas par réaction au monde, je ne me définis pas tout simplement parce que j’en sais rien.

Dans des données purement techniques j’ai pas loin de 29 j’ai vécu quelques trucs, en m’incluant dans une double temporalité (et là, c’est carrément le bordel)

En fait, il y a la temporalité du monde environnant, celui des rendez-vous, des cours, du travail, de la vie en société.

Puis il y a mon horloge interne, celle ou finalement, le temps ne compte pas réellement, parce que finalement, l’objectif, c’est de faire les choses proprement, sans bavures, d’arriver enfin au sentiment de plénitude la satisfaction d’arriver à la fin d’un  processus, d’un rite initiatique d’une avancée monumentale dans l’histoire de mon humanité.

 

Revenons au propos de départ. Initialement, j’étais un gosse vraiment bizarre, il semblerait qu’on ait pensé de moi, étant petit que j’étais autiste, ou sourd, ou limité, parfois les 3 à la fois, en fait, le monde entier m’ennuie, pas qu’il me fasse chier, a vrai dire, il est passionnant à observer. Le problème, c’est que j’ai jamais su interagir avec le monde du dehors, tout petit déjà, j’étais totalement incapable de faire entrer mon esprit en résonnance avec les canons des discours pré formatés et des conventions sociales.

Puis, il y avait mon monde intérieur, un truc démentiel, y avait des monstres, des héros, des héroïnes qui sentent bon et qui sont badass il y avait une fantasmagorie magnifique dans ma manière de voir le monde. Je me souviens, petit être persuadé d’être un personnage de dessin animé, pas de film d’animation, non, ce format ne s’adapte pas bien au quotidien, plutôt à la série animée, celle qu’on matte à la télé quand on est gosse en rentrant de l’école.

J’avais inventé un jingle que je me chantais dans ma tête, entre chaque « séquence » de ma vie réelle, rendue magnifique par le truchement de mon esprit déjà fertile et de la réalité.

Puis il y avait les questions. Toutes les questions tordues qu’un gamin n’est pas censé se poser, j’ai bien essayé d’obtenir des réponses auprès « des grands », et j’ai vite déchanté, en me rendant compte que mes questions prenaient les adultes au dépourvu, qu’aucun n’était en capacité de me répondre, et que finalement, mon existence serait éclairée que par une seule et unique lumière, que dis-je, on va carrément parler de petite loupiotte grésillante. Celle de l’ignorance.

(oui, on dirait un peu que je me la pète comme ça, normalement, tranquillement, je te raconte qu’à l’âge de 4 ans, j’arrivais déjà aux conclusions de ce bon vieux Platon : « tout ce que je sais, c’est que je sais quedal Bordel » (okay, le bordel, il est de moi, mais placé comme ça, je le trouve tout de même sacrément jouissif.)

Je ne sais pas pourquoi j’ai commencé par cette partie, ou plutôt, je suis pas sûr que ça ait été une bonne idée, il y a tellement de choses à raconter…

Pour maintenant, je me tiens en amphi, j’suis un cours sur la dépression, le risque suicidaire. Etrangement, je ne suis pas trop indisposé par le contenu de ce cours, je dois bien avouer que j’appréhendais pas mal de suivre ce cours, en écho avec ce qu’il se passe en ce moment, dans les méandres de mon vieux crâne.

Mais finalement, ce cours ne fait écho à rien, je ne suis pas concerné par ces idées de TS, j’irais pas boire un grand verre de destop, ni essayer de me pendre, ni même de me défenestrer, j’suis pas de ce bord la, moi, j’suis un mec discret, probablement parfois un peu trop. J’ai pas envie de faire de vagues, puis, j’ai pas fini le travail, j’ai promis, j’préfère prendre mon temps, j’irais bien boire des coups ce soir, prendre une cuite et fumer comme un pompier, enfin, tout plein de trucs comme ça. La fameuse mort lente et douloureuse dont on nous agite le spectre sur chaque paquet de tabac.

Ptêtre qu’en fait, j’aime bien ça, en chier. Peut-être que j’éprouve du plaisir à me laisser couler dans cette merde, j’aime me sentir mal ? Je sais pas, je crois pas en fait, je crois surtout qu’on s’y habitue. On s’habitue à tout. Ça reste là, gênant, fatigant, angoissant, mais on finit tout de même par s’en foutre. Grand malheur de notre époque, d’ailleurs, on se fout de tout, on s’envoie les uns les autres se faire foutre, à croire qu’on a jamais autant éjaculé qu’au 21eme siècle. C’est un joli slogan ça, pour le tourisme temporel, quand on arrivera à voyager dans le temps «  venez vous faire foutre par assistance numérique au 21ème siècle » faut avouer que c’est pas mal, ça vend sans doute plus que de se faire un petit tour par Auschwitz land ou un « camp de rééducation au bonheur obligatoire Tycoon. »

 

En fait, je crois que ces camps, ils ont complètement explosés, ils sont sortis de leurs propres limites, ils ont perdu leur existence physique pour n’être qu’une existence symbolique. Le monde entier est un énorme camp de concentration dans lequel on nous enjoint d’être heureux, de consommer, et de jouir… Bordel, jouir, toujours et encore, en permanence, l’œil greffé sur son Iphone, dans le bus, dans le métro, au volant, dans les repas de famille. C’est crade, quand on y pense, on jouit à table en face de nos grands-mères octogénaires à dentiers. Génération gérontophile, et pédophile d’ailleurs. Cette génération, cet univers est devenu polymorphiquement pervers, tout ce qui vit n’est plus qu’un objet de culte sexuel, les femmes, les vieux, les enfants, les asiatique et les arabes, tous ne sont plus vu que par le prisme de la sexualité. Ce putain de point central du monde, en fait, tout a l’heure, je disais que le monde entier tournait autour d’un milliard de nombrils, et même plus. Mais cette assertion est probablement fausse. Si les univers tournent, ils ne tournent probablement qu’autour d’une immense paire de couilles enfin, je dis une énorme paire de couilles, c’est probablement une paire de trompes d’ovaires. D’ailleurs, c’est pas vraiment surprenant qu’on pense que l’origine du monde est un vagin.

Voila,

8 mars 2017

Nuit 1// la temporalité de ma folie

selon le calendrier du reste du monde, il semblerait que ce truc ait quelques mois, je viens de retomber dessus en triant des dossiers, avec d'autres écrits ( et j'en réécrit régulièrement, des trucs. je lance donc la session "temporalité de la folie"

 

série d'écrits automatiques oubliés sur le champs.

 

C’est toi qui venue me chercher quand je ne croyais plus en rien, c’est toi qui est venue me voir quand je t’ai dit que j’étais un alcoolique complètement paumé, c’est toi qui m’as donné une raison de vivre quand tout n’était plus qu’un tas de cendre.

C’est toi l’amour de ma vie, qui m’a donné à voir le monde en couleur. C’est toi qui m’as redonné le gout de vivre à travers tes yeux.

Je n’attendais plus rien de la vie, je ne voulais plus qu’attendre qu’elle finisse vite et sans douleur. Et tu m’as redonné l’espoir, tu m’as fait t’aimer. Et je t’ai aimée, plus que tout autre chose au monde, plus ce que tout ce en quoi j’ai pu croire.

Tu m’avais prévenu, «  tu vas souffrir quand ça se terminera » tu m’as dit que je n’aurais plus gout a rien une fois que tu reprendrais ta liberté. Je n’ai pas voulu te croire, tes yeux étaient trop beaux, ton esprit trop brillant pour moi, je t’ai tout donné, tu m’as vendu des cendres

« car tu vois, je n’ai plus rien, il ne me reste que mes rêves, j’ai déroulé mes rêves sous tes pas, alors s’il te plait, marche doucement » je te l’ai dit, tu ne l’as probablement pas pris au sérieux, et pourtant, je n’ai jamais été aussi honnête, aujourd’hui, tu as foulé au pied toutes mes croyances, toute ma vie, tu as fait de moi un macchabée en sursis, tu m’as ôté toutes les raisons d’y croire après m’avoir donné toutes les raisons de me battre, car je ne veux plus me battre que pour toi, je ne veux plus rien ressentir que de l’amour pour toi, et je sais que cet amour n’a jamais et ne sera jamais partagé, tu as trop peur, peut être.

Je suis l’un des derniers, nous sommes les romantiques, ceux dont l’amour est sans cesse déçu, ceux qui croient que la vie ne vaut d’être vécue sans passion, sans larmes et sans douleur.

Aujourd’hui, j’en ai pris trop dans la gueule, et je suis incapable de me relever. Une promesse est une dette. Et j’en ai, des dettes, vis-à-vis de toi, et du reste du monde, mais surtout vis-à-vis de moi. Je cherche plus une raison de pas me tuer  j’ai déjà des dettes relatives à ça. Je cherche encore une raison de vivre, je cherche une raison de me lever le matin, de regarder le soleil, de regarder la lune, de la saluer comme le faisaient les anciens. Je n’ai plus de raison, ou plutôt, il ne me reste que ça.

 

Aurais-je déroulé ma raison sous tes pas ? Je ne sais pas, l’avenir me le dira, devrais-je finir ma vie en psychiatrie comme je l’ai toujours cru ? La vie est une arnaque, on passe notre temps à rêver d’un jour meilleur, on passe notre temps à croire que ça va aller, et pourtant ce jour n’arrive jamais. La félicité n’a de valeur qu’a la lumière de mon malheur. Et c’est tout ce que je connais, et c’est tout ce que je dois attendre, la félicité n’est qu’un mirage, il est une ombre dans le crépuscule, celle qui m’enveloppe, celle dans laquelle je  veille, parce que je suis une créature de l’ombre, je veille quand mes frères dorment, je suis celui dont l’attention ne retombe jamais, je suis celui qui croit qu’il peut changer le monde, mais qui n’en profitera jamais. Je suis celui qui sacrifie tout ce qu’il a, tout ce qu’il peut avoir, tout ce en quoi il croit pour rendre le monde meilleur, je suis celui qui a perdu d’avance mais refus de lâcher, je suis celui qui refuse de perdre sans se battre, même si la fin est inéluctable.

 

 Je suis. Je suis. Je suis. Je suis. Je suis. Je suis. Je suis.

 

J’étais

 

Je ne suis rien d’autre que l’objet de mon destin de ma mort inéluctable, de mon malheur implacable, je ne crois en rien parce que rien ne crois en moi. Parce que rien ne devrait croire en moi .je suis , moi aussi celui qui porte dans son regard la mort et le soleil. La mort implacable, le soleil impitoyable. Je suis celui qui chérit sans jamais être aimé, je suis celui qui croit en l’humanité, sans jamais que l’humanité ne croît en lui. Je suis un monstre d’égoïsme, je suis un monstre, je me bouffe moi-même, et je me mène moi-même a l’abattoir, je suis assez indépendantiste pour ça. Je vais vers la mort, j’y vais joyeusement, j’y vais ivre, car c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour regarder la mort en face.

16 juin 2016

Le clown.

mon premier souvenir,

c'est un clown.

un automate.

C'est mon premier souvenir a moi,

le seul quine soit pas falsifiable, parce que mon interprétation de ce souvenir diffère de celui de mes proches.

 

Lorsque j'étais enfant,

je me souviens de nuits passées dans un lit à barreau,

ou plus exactement à filet,

m'empêchant de sortir,

m'obligeant a dormir.

 

Déja a l'époque, je n'aimait pas ce moment, où, forcé de dormir par convention sociale, j'ai tout le loisir de penser, de me promener dans ma tête, d'imaginer le monde, de le toucher, de le façonner tel que je l'aimerais, de penser à tous les tracas de la vie,à tous les malheurs qui touchent ce monde, et à tout ce que mon esprit, libéré des contraintes de la parole décide d'explorer.

Ce souvenir, me semble dater de 1991, j'avais donc 3 ans.

 

A 3 ans, on imagine la vie d'un enfant belle,

et la mienne l'était surement,

je n'avaitque peu d'obligations,

j'avais peu vécu,

et ne souffrait donc pas trop de ma condition d'humain.

 

 

Mais à 3 ans, j'avais un clown. un automate,

qui faisait une petite musique lorsqu'on remontait la clef papillon fixe sur son dos,

et chaque tour de clef lui faisait jouer une mélodie, une berceuse.de brahms, avec des sonorités métalliques, de boite a musique, une berceuse qui m'a suivi et me suivra toute ma vie.

Ma mère, souhaitant me calmer, actionnait chaque soir cette petite clef à l'arrière du clown,

et à chaque fois, voyant ce petit automate produire cette musique et tourner lentement sa tête, je fondais en larme, ne pouvant m'empêcher de pleurer.

 

Plus tard, ma mère et ma soeur m'ont dit qu'elles imaginaient que ce clown me faisait peur.

Mais la raison de mes pleurs était tout autre.

je pleurais car je trouvais ce clown désespérément triste, je ne sais pas pourquoi, mais lorsqu'il tournait sa petite tête, il semblait porter sur ses épaules un chagrin tellement énorme qu'il fallait,

que je devais le soulager.

seulement, j'étais incapable de communiquer avec lui, et lui, était totallement incapable de m'expliquer les raisons de sa peine.

ne pouvant faire autre chose, je pleurais avec lui, partageant sa peine et sa douleur.

Chaque nuit

 

Ce pauvre petit automate avait apaisé ma soeur avant moi, et a probablement apaisé un milliard de personnes avant moi, sans que jamais personne ne puisse rien faire pour lui même.

 

Parfois, je me sens comme ce clown, je fais rigoler les copains, les enfants, et probablement le monde entier, je fais de mon mieux pour apaiser les douleurs de mes proches, mais je reste moi aussi totallement incapable de communiquer les raisons des maux qui m'accablent, probablement parce que je ne sais pas moi même les identifier.

 

je réécoute parfois cette berceuse, et à chaque fois, je pleure,

17 janvier 2016

prise de conscience:

Ecrit le16 Janvier 2016: 14h30:


     Je t'aime, non, je t'aimais, je l'ai tué, 
Pour une seule et bonne raison, tu m'aimera jamais comme je t'ai aimé.

     Tu as construit des murs, une vraie forteresse, je n'ai pas voulu la voir.
Et quand tu tentais de m'aimer comme tu pensais devoir le faire,
j'ai cru que tu y arriverais.

     Il n'y a pas de faute, 
tu as eu peur,tu as voulu te protéger en me disant de le faire aussi.
J'avais besoin d'aimer, j'ai refusé de le faire.

     C'est mon choix, et ma responsabilité. tu n'as rien a voir la dedans.

     J'ai pris une décision moche: te quitter, finir notre histoire d'amour, 
parce qu'elle allait dans le mur, parce qu'elle t'aurait tuée a l'intérieur.

     Je ne supporte pas cette décision, je ne m'aimais pas, et je m'aime encore moins
parce que tout mon corps, toute mon âme, bref tout mon être me hurlait de ne pas te lacher.

     Tu m'as fais rire " j'ai été toi" je sais, tu as souffert, et tu te couvres,
tu sais, 
 J'ai aussi déja été moi ( comme ça, j'ai souffert, j'ai cru y laisser ma peau, et j'en suis ressorti vivant.)
 J'ai été toi, j'ai mis mes murs, elle ne l'a pas vu, j'ai fini par fuir lachement, et je le reggrette.
     Tu as eu du courage:
                  Voir les choses en face, telles qu'elles sont: moches et triste.

     Je me suis souvenu, de la douleur et du maletre que m'a occasionné cette fuite, 
j'ai voulu t'épargner ça, j'ai pris sur moi, 
et je t'ai quittée.

     J'espere que tu te sens soulagée.
Je souffre , un peu, parce que je t'ai aimé, comme personne ne t'aimera jamais, et comme jamais tu ne m'aimera.
     Je dois tronconner l'arbre que j'ai planté, que j'ai vu grandir, et que j'ai arrosé.
                                    Mon coeur, c'est ça:
Une casserole.
Parfois, elle se remplit, parfois, elle se vide. 
A chaque rupture, j'ai du la frapper, la frotter, la limer, la déformer 
pour qu'elle ne puisse plus jamais prendre la même forme.

     C'est ce que je vais faire encore une fois: 
Je vais me bruler le coeur, le frapper, le faire hurler, le remplir de peine et de tristesse, puis le vider.
     Ainsi, il sera rincé de l'amour que j'ai eu pour toi.

     
     J'ai choisit de faire partie de ta vie pour toujours, 
de n'en être qu'un point de détail finalement. 
Peu importe, je serais toujours la, je te le jure.

      Je n'en suis pas a mon premier amour, j'ai déja souffert,
 même si on ne souffre jamais deux fois de la même manière.
     Je n'en suis pas a mon premier amour, j'ai déja fuis,
 même si on ne recent jamais deux fois la même culpabilité.

Je ne veux pas apprendre a me protéger, 
je ne veux pas devenir une forteresse.
Pour toi, je vais dans le mur.
Pour moi, je vais le détruire.

     Demain, je me réveillerais avec la gueule de bois, je vais penser a toi,
et je vais sourire, parce que je saurais que l'amour que j'ai eu pour toi n'existera plus, 
il ne sera plus jamais le même,
je ne serais plus jamais le même.

     Mais je continuerais tout de même à aimer, 
à aimer les autres, le monde entier, et peut être même que j'arriverais a me le dire: je t'aime, moi.

prends soin de toi.
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6 janvier 2016

Résolutions (tardives)

écrit le 05/01/2016 à 6h19

 

  Il est 6h19: Je ne pleure plus.

Voila bientot 36 heure que je pleure presque sans discontinuer, j'ai réussi a sauver les meubles:

Je n'ai pas pleuré ni devant la femme que j'aime, ni devant mes colocs.

Je ne dis pas que ça a été facile, je dis juste que je l'ai fait, que j'y suis parvenu par je ne sais quel miracle.

 

       Il est 6h20: Je ne pleure plus car je n'ai plus peur.

Voila bientot 36 heures que je tremble comme une feuille, parfois, mon corps m'accorde quelques instants de répis,

Lorsque je parviens à penser à autre chose.

 

       Il est 6h21: Je ne pleure plus, car je sais ce que je veux.

Je ne veux pas perdre celle que j'aime, quoi qu'il m'en coûte.

Je ne veux plus penser que demain, tout à l'heure, plutôt, elle me quittera.

 

       Il est 6h22: Je ne pleure plus car je sais qu'il reste un espoir

Je suis à nouveau prêt a me battre, 

J'ai séché mes larmes, oublié mes yeux gonflés de larmes, et bouffis de fatigues.

 

       Il est 6h23 Je ne pleure plus, car je crois en un avenir

Je ne dis pas qu'il sera radieux, je ne dis pas qu'il sera heureux

Je dis juste qu'il sera, pour moi, toujours la.

 

       Il est 6h24 Je ne pleure plus car j'ai retrouvé mon courage, ma force, et ma foi.

J'accepterais ce qu'il faut endurer sans crier, sans pleurer, sans rien montrer.

Je serais une machine s'il faut que j'en sois une, aussi impitoyable soit-elle.

 

       Il est 6h25 Je ne pleure plus car j'ai pris ma résolution:

Je veux me battre

Je veux sourire

Je veux aimer.

 

N

6 janvier 2016

2016

bien, comme tu peux le lire, les deux ou trois trucs postés ont étés écrit il y a quelques années, depuis, il s'est passé des trucs, ma vie a (un peu) bougé.

J'ai fait un break, faute de temps, d'inspiration, de motivations, cette nuit, j'ai envie de m'y remmettre, parce que ça me manque, parce que j'en ai envie, parce que j'ai envie de me faire plaisir, que j'ai envie d'assumer ( et oui, c'est aussi ça devenir adulte) et je crois que je suis en train de le devenir.

 

Je sais pas si je vais écrire autre chose plus tard dans la nuit, le temps nous le dira... En attendant, je ne vous souhaite pas une bonne année, je vous souhaite de créer une bonne année 2016.

 

"2015, cette année bin merdique est terminée...

On passe a 2016, et pour cette année, je n'ai aucune envie de souhaiter quoi que ce soit à qui que ce soit, je ne ferais pas de meilleurs voeux, je me contenterais de faire en sorte que 2016 soit belle.

Et j'encourage tous les ami(e)s, les frangin(e)s, les inconnu(e)s, les gens que j'aime bien, et ceux que j'aime pas,non pas a souhaiter le meilleur, mais a faire en sorte qu'on soit tous collectivement un peu moins cons.

Et peut être qu'on aura une année 2016 qu'aura de la gueule, et on sera d'autant plus content, parce qu'on aura participé au fait que 2016: ça va le faire.

Voila voila, des bisous, des chatons et des licornes pour tout le monde, je paye ma tournée..."

 

N

6 janvier 2016

Réminiscence III

3ème et dernière réminiscence, rétrospectivement, la première. 17 Novembre 2008 (éssai en écriture automatique, au réveil d'un cauchemard un peu moche)

 

" le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux..." (ntm)


c'est comme un rêve, ou tout brulerais, 
où on sait que rien n'est vrai, mais qu'on peut pas s'empêcher de croire
parce que ça parait si vrai...
parce que ça en a le gout, la couleur, l'aspect, et même la douleur...

rouge sang.....

c'est amer, comme si tu te réveillais un matin, avec le cœur accroché a un pieux, au dessus de ton lit, que tu le regarde battre , encore chaud et humide, sans comprendre......

mais, pourquoi? tu es sonné, tu n'as pas vraiment mal, et le froid gagne du terrain...

la douleur s'intensifie, ce qui n'était au départ qu'un picotement deviens une vraie brulure, tu soufres, tu pleurs, tu cries, tu apelles la derniere chose qu'il te reste... (maman??) peut être...

puis tu ne peux plus respirer, tu t'essoufles, 

c'est alors que ta vie défile devant tes yeux, ton enfance, tes premiers pas, ton papa, avec les cheveux longs, tes premiers mots, la maison, l'aprentissage du vélo sans roulette, la fierté dans ses yeux... l'école, la maitresse, le centre de loisirs, les cons, les lunettes, le sable dans la bouche, la plage, l'école primaire, M. s*lic, sa grosse moustache, la balle aux prisonnier, vincent et rodolphe qui se marrent, en se moquant de moi... premier ami... le collège, les cours, longs et chiants, la loose, l'égalité, les profs de sports, les cpe, kevin, julien, et les autres, les claques, les bastons, les engueulades... le lycée, la glande, les cheveux, le rock, le métal, yannou, ses guitares, sa batterie, quentin, flo, erik, kam, les autres, le théatre, les cons, la glande, la déception, le bac, l'alcool, la fac, les blocages, le bafa, la premiere fille, l'alcool, le shit, eux, tous, elle, l'amour, la déception, la rupture, les embrouilles, la perte d'eux, la galere, elle, renouveaux, l'amour, la brulure..........

puis rien, le blanc, le vide, mourir d'asphyxie, d'arret cardiaque, vidé de son sang, de douleur?

peu importe, pourvu que ça finisse vite.

 

N

6 janvier 2016

Réminiscence II

c'est pas de l'écriture automatique, c'est juste ma découverte de l'OULIPO...(le 22 décembre 2008)

 

crier vengeance

partir loin 
sauter dans la fosse, le poing levé, prendre les coups , saigner, se battre , frapper, encore et encore, regretter, parfois, avancer changer de vie.

vouloir crever 
oublier le passé, recommencer a zéro

une bombe....une explosion

vessie de haine et de rage dans mon ventre.

l'interpretation pue la défaite.

perdre des amis, 

parce qu'au fond, ils sont le lien avec le passé douloureux...

 

N

6 janvier 2016

réminiscence I

Un truc, écrit le premier décembre 2008, le début d'une aventure, le début de l'écriture automatique, la première rencontre...
On a partagé....

Le pain, qu'on dirait que c'est des toasts avec du foie gras dessus
et des crackers qu'on aurait dit que c'était de la dinde avec des petits marrons dessus!!

mais on a surtout partagé des sourires, des rires, du temps, sur ce toit, à raconter ta vie, à raconter mes conneries.

et on aurait dit qu'on était heureux... et que nos vies étaient parfaites.... Sarrote, toi et moi...

mais en vrai, peut être qu'on l'était...


Hier soir, tu m'as dit que tu admirais ce "courage", ma "faculté" à me foutre dans la merde..... uniquement pour en sortir le gens, des amis, des inconnus...

et tes mots m'ont touché, 

Et tout naturellement, je t'ai remerciée, et je t'ai répondu que y avait que ça qui me tenait...

qu'il y avait plus que ça pour me tenir... 

et c'est a ce moment la que j'ai compris, que je faisait tout ça, pas pour moi,
pas pour mon putain d'ego, 
je faisait tout ça, tout ça pour ....

Et que, sans ça, je serait plus rien,ou plutôt, que je serais plus...

tu m'as regardé j'ai tiré sur ma clope, comme si de rien n'était...

Mais j'ai senti ce regard sur moi, et les pensées qu'il véhiculait, à vrai dire, je ne sais plus. peut être as-tu prononcé ces mots, ou les ai-je lu dans tes yeux... je sais pas

mais j'aurais qu'un mot pour toi, Qu.... Merci

Et après tout ça................Le bal des sourires, mais les yeux ne trompent pas, j' ai vu le vide, la peur, la tristesse, la tendresse, dans vos yeux. Et je l'ai vue, avec son regard, qui 'a touché (coulé) qui m'a troublé, qui m'a tué, il y a déjà bien longtemps.

Et en quelques instants, j'ai revécu cette vie, ces sourires, ce bonheur... puis je me suis souvenu de cette douleur sourde, brulante, qui m'a brisé en millions de fragments....


Puis le souvenir c'est fait palpable Je me tord, je crache, je hurle, je m'arrache la peau de mes ongles pourtant ras, je supplie que cesse ce supplice

Tout autour de moi, on marche vite, on parle fort, sans me voir, on s'arrête, me salue, d'un sourire, ni triste, ni vraiment franc. 

ce sourire devient un rictus, un rire dément, entrecoupé de cris, la douleur rend fou... Et mes amis, non, ces inconnus, comme moi, se débattent dans ce marécage fangeux duquel s'élève des vapeurs d'alcool, ils glissent, tentent de se relever, retombent, rampent, s'étouffent, se noient, meurent en me suppliant de les aider...

j'y vais, je plonge, je tend la main à qui veut l'attraper et, les tirant vers la surface, je coule chaque fois un peu plus, 

je manque d'air, ne peut plus respirer, et déjà, je sens mes poumons se remplis de ce liquide mortel.

les mains , tendues vers moi, les bras, CES bras se croisent, se balancent, restent hors de ma port"e, me narguant, reculant a chaque tentative de vivre, de survivre. 

A croire que tous attendent ce spectacle avec impatience, pour se dire, enfin, mais trop tard, que non, c'était pas un mauvais bougre, ni un vieux con aigris, mais juste un pauvre type qui avait rien demandé, comme tant d'autres


Je t'attends Désormais!


Et puis derrière les larmes, les rires, les sourires...La terre tournera...Le jour se lèvera.....les fleurs pousseront, puis faneront...

Les jeunes feront la fête, on ne saura plus qui c'était, que ce mec "Anonyme"

et à cette épitaphe, gravée sur un mur, depuis toutes ces années, celles d vos parents, celles de vos grands parents, ils n'y survivront pas non plus, a ce "Adieux l'ami" qui sera oublié tres vite.

"Et on aurait dit qu'on était heureux


N
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La boucherie littéraire.
  • J'assume ce que j’écris, ça n'a pas été facile, ça a mis même des années, mais je crois qu'il est temps d'assumer. J'écris avec mes tripes, ça dégouline, ça boue, ça gicle dans tous les sens: une vraie boucherie!
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