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La boucherie littéraire.
6 janvier 2016

réminiscence I

Un truc, écrit le premier décembre 2008, le début d'une aventure, le début de l'écriture automatique, la première rencontre...
On a partagé....

Le pain, qu'on dirait que c'est des toasts avec du foie gras dessus
et des crackers qu'on aurait dit que c'était de la dinde avec des petits marrons dessus!!

mais on a surtout partagé des sourires, des rires, du temps, sur ce toit, à raconter ta vie, à raconter mes conneries.

et on aurait dit qu'on était heureux... et que nos vies étaient parfaites.... Sarrote, toi et moi...

mais en vrai, peut être qu'on l'était...


Hier soir, tu m'as dit que tu admirais ce "courage", ma "faculté" à me foutre dans la merde..... uniquement pour en sortir le gens, des amis, des inconnus...

et tes mots m'ont touché, 

Et tout naturellement, je t'ai remerciée, et je t'ai répondu que y avait que ça qui me tenait...

qu'il y avait plus que ça pour me tenir... 

et c'est a ce moment la que j'ai compris, que je faisait tout ça, pas pour moi,
pas pour mon putain d'ego, 
je faisait tout ça, tout ça pour ....

Et que, sans ça, je serait plus rien,ou plutôt, que je serais plus...

tu m'as regardé j'ai tiré sur ma clope, comme si de rien n'était...

Mais j'ai senti ce regard sur moi, et les pensées qu'il véhiculait, à vrai dire, je ne sais plus. peut être as-tu prononcé ces mots, ou les ai-je lu dans tes yeux... je sais pas

mais j'aurais qu'un mot pour toi, Qu.... Merci

Et après tout ça................Le bal des sourires, mais les yeux ne trompent pas, j' ai vu le vide, la peur, la tristesse, la tendresse, dans vos yeux. Et je l'ai vue, avec son regard, qui 'a touché (coulé) qui m'a troublé, qui m'a tué, il y a déjà bien longtemps.

Et en quelques instants, j'ai revécu cette vie, ces sourires, ce bonheur... puis je me suis souvenu de cette douleur sourde, brulante, qui m'a brisé en millions de fragments....


Puis le souvenir c'est fait palpable Je me tord, je crache, je hurle, je m'arrache la peau de mes ongles pourtant ras, je supplie que cesse ce supplice

Tout autour de moi, on marche vite, on parle fort, sans me voir, on s'arrête, me salue, d'un sourire, ni triste, ni vraiment franc. 

ce sourire devient un rictus, un rire dément, entrecoupé de cris, la douleur rend fou... Et mes amis, non, ces inconnus, comme moi, se débattent dans ce marécage fangeux duquel s'élève des vapeurs d'alcool, ils glissent, tentent de se relever, retombent, rampent, s'étouffent, se noient, meurent en me suppliant de les aider...

j'y vais, je plonge, je tend la main à qui veut l'attraper et, les tirant vers la surface, je coule chaque fois un peu plus, 

je manque d'air, ne peut plus respirer, et déjà, je sens mes poumons se remplis de ce liquide mortel.

les mains , tendues vers moi, les bras, CES bras se croisent, se balancent, restent hors de ma port"e, me narguant, reculant a chaque tentative de vivre, de survivre. 

A croire que tous attendent ce spectacle avec impatience, pour se dire, enfin, mais trop tard, que non, c'était pas un mauvais bougre, ni un vieux con aigris, mais juste un pauvre type qui avait rien demandé, comme tant d'autres


Je t'attends Désormais!


Et puis derrière les larmes, les rires, les sourires...La terre tournera...Le jour se lèvera.....les fleurs pousseront, puis faneront...

Les jeunes feront la fête, on ne saura plus qui c'était, que ce mec "Anonyme"

et à cette épitaphe, gravée sur un mur, depuis toutes ces années, celles d vos parents, celles de vos grands parents, ils n'y survivront pas non plus, a ce "Adieux l'ami" qui sera oublié tres vite.

"Et on aurait dit qu'on était heureux


N
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La boucherie littéraire.
  • J'assume ce que j’écris, ça n'a pas été facile, ça a mis même des années, mais je crois qu'il est temps d'assumer. J'écris avec mes tripes, ça dégouline, ça boue, ça gicle dans tous les sens: une vraie boucherie!
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