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La boucherie littéraire.
17 janvier 2016

prise de conscience:

Ecrit le16 Janvier 2016: 14h30:


     Je t'aime, non, je t'aimais, je l'ai tué, 
Pour une seule et bonne raison, tu m'aimera jamais comme je t'ai aimé.

     Tu as construit des murs, une vraie forteresse, je n'ai pas voulu la voir.
Et quand tu tentais de m'aimer comme tu pensais devoir le faire,
j'ai cru que tu y arriverais.

     Il n'y a pas de faute, 
tu as eu peur,tu as voulu te protéger en me disant de le faire aussi.
J'avais besoin d'aimer, j'ai refusé de le faire.

     C'est mon choix, et ma responsabilité. tu n'as rien a voir la dedans.

     J'ai pris une décision moche: te quitter, finir notre histoire d'amour, 
parce qu'elle allait dans le mur, parce qu'elle t'aurait tuée a l'intérieur.

     Je ne supporte pas cette décision, je ne m'aimais pas, et je m'aime encore moins
parce que tout mon corps, toute mon âme, bref tout mon être me hurlait de ne pas te lacher.

     Tu m'as fais rire " j'ai été toi" je sais, tu as souffert, et tu te couvres,
tu sais, 
 J'ai aussi déja été moi ( comme ça, j'ai souffert, j'ai cru y laisser ma peau, et j'en suis ressorti vivant.)
 J'ai été toi, j'ai mis mes murs, elle ne l'a pas vu, j'ai fini par fuir lachement, et je le reggrette.
     Tu as eu du courage:
                  Voir les choses en face, telles qu'elles sont: moches et triste.

     Je me suis souvenu, de la douleur et du maletre que m'a occasionné cette fuite, 
j'ai voulu t'épargner ça, j'ai pris sur moi, 
et je t'ai quittée.

     J'espere que tu te sens soulagée.
Je souffre , un peu, parce que je t'ai aimé, comme personne ne t'aimera jamais, et comme jamais tu ne m'aimera.
     Je dois tronconner l'arbre que j'ai planté, que j'ai vu grandir, et que j'ai arrosé.
                                    Mon coeur, c'est ça:
Une casserole.
Parfois, elle se remplit, parfois, elle se vide. 
A chaque rupture, j'ai du la frapper, la frotter, la limer, la déformer 
pour qu'elle ne puisse plus jamais prendre la même forme.

     C'est ce que je vais faire encore une fois: 
Je vais me bruler le coeur, le frapper, le faire hurler, le remplir de peine et de tristesse, puis le vider.
     Ainsi, il sera rincé de l'amour que j'ai eu pour toi.

     
     J'ai choisit de faire partie de ta vie pour toujours, 
de n'en être qu'un point de détail finalement. 
Peu importe, je serais toujours la, je te le jure.

      Je n'en suis pas a mon premier amour, j'ai déja souffert,
 même si on ne souffre jamais deux fois de la même manière.
     Je n'en suis pas a mon premier amour, j'ai déja fuis,
 même si on ne recent jamais deux fois la même culpabilité.

Je ne veux pas apprendre a me protéger, 
je ne veux pas devenir une forteresse.
Pour toi, je vais dans le mur.
Pour moi, je vais le détruire.

     Demain, je me réveillerais avec la gueule de bois, je vais penser a toi,
et je vais sourire, parce que je saurais que l'amour que j'ai eu pour toi n'existera plus, 
il ne sera plus jamais le même,
je ne serais plus jamais le même.

     Mais je continuerais tout de même à aimer, 
à aimer les autres, le monde entier, et peut être même que j'arriverais a me le dire: je t'aime, moi.

prends soin de toi.
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La boucherie littéraire.
  • J'assume ce que j’écris, ça n'a pas été facile, ça a mis même des années, mais je crois qu'il est temps d'assumer. J'écris avec mes tripes, ça dégouline, ça boue, ça gicle dans tous les sens: une vraie boucherie!
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